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Marc Gauchée
Marc Gauchée est l’auteur de La Robe de Marilyn. Enquête sur une envolée mythique (Bourin Editeur, 2014) ; Zorros, zéros et zozos, quelques femmes et beaucoup d’hommes politiques dans le cinéma français. 1974-1998 (avec Vincent Chenille, Éditions Mutine, 2003) et Mais où sont les salauds d’antan ? 20 ans de patrons dans le cinéma français. 1976-1997 (avec Vincent Chenille, Éditions Mutine, 2001). Il anime cinethintank.com, un blog sur le cinéma et la pop culture.
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La trilogie du Bossu
Le Bossu s’inscrit dans le genre cinématographique des films de cape et d’épée. Il en possède d’ailleurs beaucoup des conventions : un héros en rupture avec la société de son époque qui a recours à un travestissement pour rétablir la justice mise à mal par des représentants du pouvoir, que le héros combat mais non le pouvoir lui-même. Car, dans Le Bossu comme dans les films de cape et d’épée, le pouvoir suprême, le roi – ou, ici, le régent – n’est jamais impliqué dans l’injustice qui a été commise à son insu. >>>>>>>
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Blow Up
Dans une tribune intitulée « Blow Up, revu et inacceptable » (liberation.fr, 12 décembre 2017), Laure Murat explique que, lorsqu’elle a revu le film de Michelangelo Antonioni (1966), Grand Prix du Festival de Cannes en 1967, ce qui lui a sauté aux yeux, c’est « la façon odieuse et continue dont sont représentés les rapports entre les hommes et les femmes ». Elle dissèque la misogynie et le sexisme de plusieurs scènes et décrit son malaise, « l’idée qu’il y a cinquante ans, les relations hommes-femmes >>>>>>>
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37°2 le matin
Le « backlash » à la française
En 1991, Susan Faludi publie un essai intitulé Backlash, la guerre froide contre les femmes [11]. L’auteure part du constat que « De nombreux signes témoignent d’une dégradation continuelle de la condition des femmes depuis le début des années quatre-vingt ». Les avancées féministes sont remises en cause, pire, tout un discours de revanche se développe consistant à démontrer que les femmes elles-mêmes seraient les victimes de leur libération ! Or cette « revanche n’est pas >>>>>>>