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Geneviève Sellier
Geneviève Sellier est Professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne. Spécialiste des approches « genrées » du cinéma et de la télévision, elle a publié notamment :
– La Drôle de guerre des sexes du cinéma français, 1930-1956, avec Noël Burch (1996, réed. 2005) ;
– La Nouvelle Vague, un cinéma au masculin singulier (2005) ;
– Ignorée de tous… sauf du public : quinze ans de fiction télévisée française, avec Noël Burch (2014).
Elle a co-dirigé Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d’après-guerre1945-1958 (2015).
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Radioactive
Sorti la semaine du confinement, ce biopic britannique sur Marie Curie, réalisé par Marjane Satrapi, n’est pas un film d’animation comme on pourrait l’inférer de la personnalité artistique de la réalisatrice, mais une reconstitution historique formellement assez conventionnelle de la vie de Marie Skłodowska depuis son arrivée à Paris en 1891 jusqu’à sa mort en 1934, adaptée à partir d’un très original roman graphique de l’Américaine Lauren Redniss [1]dont il ne reste pas grand-chose. >>>>>>>
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Qu’est-ce qui change avec l’émergence des femmes cinéastes ? Le cas français
Colloque " (A)Symétrie" Le colloque de l’Institut universitaire français (IUF) 2017 s’est déroulé à Bordeaux du 17 au 19 novembre 2017. Il a exploré la thématique de L’(A)symétrie en raison de sa grande transversalité des sciences humaines et sociales aux sciences réputées « exactes », en passant par les arts et la médecine. Geneviève Sellier y a fait une intervention. Cette vidéo a été retirée du site de l’IUF.
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Pupille
Avec Gilles Lelouche, Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain, Olivia Côte Pupille est une sorte de docu-fiction qui ambitionne de décrire de la façon la plus précise et subtile possible, le parcours de l’adoption, en France aujourd’hui. La réalisatrice tresse très habilement le parcours de la mère accouchant sous X, puis du bébé pris en charge par les travailleurs/ses sociaux, et en parallèle le parcours de la mère adoptante depuis ses premières démarches jusqu’à la prise en charge du >>>>>>>
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Présidents
On rit beaucoup devant le dernier film d’Anne Fontaine, qui tourne en dérision gentiment deux de nos anciens présidents dont le point commun est de n’avoir fait qu’un mandat : l’un, Nicolas (Jean Dujardin), s’est fait battre par l’autre, François (Grégory Gadebois), qui a renoncé à en briguer un second… Rendus tous deux à la vie civile, à un âge encore vert (en tout cas en politique), ils s’emmerdent… malgré la chance qu’ils ont d’avoir des compagnes aussi dynamiques que >>>>>>>
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Profession du père
Sorj Chalandon vient de publier Enfant de Salaud (Grasset, 2021) où il poursuit l’exploration des souffrances provoquées par les violences physiques et psychologiques que lui a fait subir son père. Profession du père, publié en 2015, racontait déjà son enfance d’enfant martyr fasciné par un père mythomane et tyrannique. L’adaptation de Jean-Pierre Améris et Murielle Magellan a le grand mérite d’utiliser l’immense talent de Benoit Poelevoorde pour donner consistance à ce père terrifiant >>>>>>>
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Pris de court
avec Virginie Efira, Gilbert Melki, Marilyn Canto Virginie Efira, qui porte le film sur ses épaules avec beaucoup de conviction, est une joaillière, mère de deux garçons, dont l’ainé, Paul, est adolescent, qui débarque à Paris du Canada après la mort de son mari, et se retrouve sans travail après que la bijouterie qui l’avait engagée s’est dédite. Après plusieurs tentatives vaines, elle accepte provisoirement d’être serveuse dans une brasserie, sans le dire à ses enfants. Nous >>>>>>>
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Prendre le large
Édith, ouvrière dans le textile (Sandrine Bonnaire), se retrouve sur le carreau à la cinquantaine, parce que son entreprise délocalise au Maroc. Veuve et seule (son fils habite Paris), elle décide, pour continuer à travailler, de suivre l’entreprise de l’autre côté de la Méditerranée, au lieu de percevoir ses indemnités de licenciement, malgré les avertissements inquiets de la DRH et de ses collègues. Elle va à Paris prévenir son fils de son départ, mais il lui a caché qu’il vit en >>>>>>>
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Police
Trois flics se portent volontaires pour conduire un Tadjik à l’aéroport de Roissy, en exécution d’un arrêté d’expulsion. Anne Fontaine nous les présente brièvement dans leur vie plus ou moins calamiteuse à travers la journée qui précède cette mission. Quand ils embarquent dans la Kangoo pour aller chercher l’homme dans un centre de rétention en proie à un incendie, on a compris qu’Eric (Grégogy Gadebois) ne maîtrise plus rien de sa vie de couple, que Virginie (Effira), mère d’un enfant >>>>>>>
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Place publique
Depuis qu’Agnès Jaoui réalise des films, elle écrit ses scénarios avec Jean-Pierre Bacri qui incarne souvent une figure masculine à la fois macho et pitoyable, alors qu’elle joue des personnages féminins qui subissent la misogynie ordinaire. Dans Parlez-moi de la pluie (2008), elle incarnait une écrivaine féministe à succès qui tentait de se faire élire députée à Montpellier, suite à l’obligation faite aux partis de présenter des listes paritaires. Elle faisait l’amère expérience d’une >>>>>>>
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Photo de famille
avec Vanessa Paradis, Jean-Pierre Bacri, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps, Chantal Lauby Si vous êtes comme moi doté.e d’une fratrie aussi attachante que compliquée, que vous venez de vous résigner à « placer » votre mère (ou votre grand-mère) dans une maison de retraite aussi « bien » soit-elle, que vous essayez d’être à la hauteur avec vos enfants sans être sûr.e d’y arriver, alors vous aurez du mal à ne pas vous laisser prendre par Photo de famille... Cerise sur le gâteau, le >>>>>>>
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Petite leçon d’amour
Julie (Laetitia Dosch) était « mannequin-buste » pour des publicités de lingerie fine mais elle a perdu son job après s’être engueulée avec un photographe un peu trop voyeur. Elle s’est reconvertie dans le « dog-sitting » pour de riches bourgeois partis en vacances. Elle trouve dans un café des copies oubliées par Mathieu (Pierre Deladonchamps), prof de maths que sa femme a mis dehors après qu’il a couché un soir de cuite avec une collègue. Le café se trouve juste en face du lycée où >>>>>>>
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Pentagon Papers
Pentagon Papers soulève les questions du rôle d’une presse indépendante face au pouvoir exécutif, quel qu’il soit, débat évidemment d’actualité aux États-Unis. Mais le film de Spielberg met surtout en lumière le rôle de Katharine Graham dans la crise de 1971 provoquée par la publication du rapport secret commandé par McNamara, alors secrétaire à la Défense, sur l’engagement américain au Vietnam depuis 1945 – publication d’abord assurée par le New York Times, obligé par la justice de >>>>>>>
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Past Lives. Nos vies d’avant
____________ « À douze ans, Nora et Hae Sung sont amis d’enfance, amoureux platoniques. Les circonstances les séparent. À vingt ans, le hasard les reconnecte, pour un temps. À trente ans, ils se retrouvent, adultes, confrontés à ce qu’ils auraient pu être, et à ce qu’ils pourraient devenir. » Ce résumé de l’intrigue de Past Lives proposé dans le dossier de presse donne le canevas d’un film à la fois très subtil et très économe de ses moyens. Le film est largement autobiographique de >>>>>>>
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Parole contre parole
téléfilm de France2, 2016, réalisé par Didier Bivel, sur un scénario de Gianguido Spinelli et Gilda Piersanti, avec Elsa Lunghini, François Vincentelli… Visible en replay jusqu’au 26 juin 2020 Voilà un téléfilm fait par une équipe d’habitué.e.s de la fiction télévisée, et un réalisateur qui n’hésite pas à aborder des sujets de société « difficiles » : le burn out dans 15 jours ailleurs (2013), l’homophobie dans Baisers cachés (2015), le viol dans Parole contre parole (2016), >>>>>>>
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Parasite
Quitte à apparaître comme rabat-joie, je ne partage pas l’enthousiasme délirant de la presse devant la Palme d’or 2019. (spoiler) Le côté grand guignol me gêne : à force de retournements de plus en plus gores, la thématique des inégalités sociales abyssales disparaît derrière les coups de théâtre à répétition. Et il me semble que la multiplication des péripéties se fait aux dépens de la construction des personnages : autant dans la famille des riches que dans la famille des pauvres, >>>>>>>
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Ouistreham
__ornement.png__ C’est Juliette Binoche qui est à l’initiative de cette adaptation du Quai de Ouistreham, le livre-témoignage publié en 2010 par la journaliste Florence Aubenas, laquelle conditionna son accord pour le film au choix d’Emmanuel Carrère comme adaptateur et réalisateur. Le livre décrivait, à partir d’une enquête en immersion de plusieurs mois, la vie quotidienne d’une des catégories de travailleuses les plus exploitées et les plus précaires, celles qui nettoient les >>>>>>>
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OSS117 : Alerte rouge en Afrique noire
Le duo gagnant Michel Hazanavicius/ Jean Dujardin ne s’est pas reformé pour le 3e opus des aventures d’OSS117, l’agent secret parodique, aussi crétin qu’arrogant, adapté des polars de Jean Bruce. Selon Le Point, « le réalisateur n’a jamais eu le déclic inspirant pour un 3e volet, estimant que, depuis 2009, la situation en France s’est tellement tendue sur les questions de racisme et d’intolérance qu’un nouvel OSS doit impérativement trouver une autre manière de raconter les exploits de >>>>>>>
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Numéro Une
avec Emmanuelle Devos Le dernier film de Tonie Marshall est plutôt une bonne surprise, après une série de films décevants… D’une part parce qu’il aborde un sujet important, la difficulté des femmes à accéder aux postes de pouvoir dans le monde de l’entreprise, et d’autre part parce qu’il réunit un casting brillant autour d’Emmanuelle Devos dont la performance est constamment remarquable (elle ne quitte quasiment pas l’écran). Elle incarne une ingénieure brillante dont les capacités >>>>>>>
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Notre Dame
Passons sur le hasard un peu « miraculeux » qui donne à Notre Dame un statut à part : c’est le dernier film à avoir utilisé la cathédrale de Paris comme décor avant l’incendie… Il est vraisemblable qu’une partie du public y verra une raison suffisante pour aller voir le film de Valérie Donzelli. La critique [5] a diversement apprécié les qualités de cette comédie à la fois légère et dans l’air du temps. Maud Crayon (incarnée par la réalisatrice elle-même), architecte, mère de deux >>>>>>>
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Nos batailles
Une famille de la petite classe moyenne, lui est contremaître dans une entreprise de vente en ligne, et subit les méthodes de management qui font la réputation d’Amazon, elle est vendeuse dans une boutique de fringues et s’occupe de leurs deux enfants de 6 et 8 ans, son mari étant très absorbé par ses activités syndicales. On comprend vite qu’elle est au bord du burn out, et, 10 minutes après le début du film, elle disparaît sans laisser d’explication, de la vie de sa famille et du film. >>>>>>>