
Le quotidien Le Soir s’entretient avec Geneviève Sellier dans un long article paru le 28 février, avec de nombreuses questions et autant de réponses !
Les questions
– À quelques heures de la cérémonie des César, on se souvient des mots de Judith Godrèche l’an dernier, dénonçant le déni, l’impunité, les privilèges et soulignant le silence de la profession. Où en est le milieu du cinéma français aujourd’hui ?
– Quel regard portez-vous sur cette 50e cérémonie des César ?
– Le fait que Catherine Deneuve en soit la présidente, n’est-ce pas un bon signe ?
– En même temps, Catherine Deneuve est le symbole de l’actrice, de la femme libre …
– François Truffaut disait que le cinéma, c’est l’art de faire de jolies choses à de jolies femmes. On en est encore là ?
– N’avez-vous pas de l’espoir en regardant la nouvelle génération avec des réalisatrices comme Justine Triet, Coralie Fargeat, Audrey Diwan … ?
– Une vive polémique a eu lieu à la suite de la programmation, sans contextualisation, du film de Bertolucci, Le dernier tango à Paris, par la Cinémathèque française en décembre dernier. On peut s’étonner que depuis #Metoo, les organisateurs n’aient pas pensé à encadrer une telle projection d’une mise en contexte …
– Vous parlez du culte de l’auteur ; la condamnation du réalisateur Christophe Ruggia dans l’affaire Adèle Haenel met-elle à mal cette sacralisation ?
– En septembre 2024, le journal Libération publiait une tribune signée par 200 hommes contre la domination masculine. À part Gilles Lellouche, pas vraiment de noms connus du cinéma parmi les signataires. Qu’en dites-vous ?
