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Lora Clerc
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Une grande fille
Prix de la mise en scène au festival de Cannes, « Une grande fille » (en russe dylda – grande perche) de Kantemir Balagov, bénéficie en France d’une quasi-unanimité : « Une grande fille : attention chef-d’œuvre » ; « humanité en souffrance avec un grand sens du cadre [1] » (Le Figaro) ; « Démonstration esthétique de la toute-puissance du cinéma pour recréer un monde passé » (Paris-Match) ; « Une grande fille : la tragédie du retour à la vie » ; « Mélange de beauté irradiante et de >>>>>>>
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Requiem pour un massacre / Viens et regarde
À l’heure où les femmes apparaissent dans le cinéma « de guerre », un détour par un film devenu classique invite à s’interroger sur la représentation des femmes dans la guerre, à titre d’introduction à la question plus grave du statut réel des femmes dans la guerre. 1941, opération Barbarossa, « la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes [23] » : les armées nazies déclenchent l’offensive contre l’URSS, dont fait partie la Biélorussie [24] >>>>>>>
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L’ironie du sort, ou que la vapeur soit légère !
Titre en russe : Ирония судьбы, или с лёгким паром ! __ornement.png__ Il est des traditions culturelles amusantes. Nous avons Le Père Noël est une ordure, les Russes ont L’Ironie du sort, ou que la vapeur vous soit légère ! , « film-culte » soviétique. Diffusé à la télévision en 1976, il reste « LA » comédie que les Russes voient et revoient à chaque Nouvel An. Les coups de théâtre, le plus souvent annoncés par un coup de sonnette à une porte, sont incessants, il serait vain de >>>>>>>
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Leto - L’été
Leto : « L’été ». L’été russe, dans ses contrées nordiques, est bref et explosif, chaud et sujet aux orages. L’été musical du film de Kirill Serebrennikov ressemble bien à l’été russe. La chanson qui donne son titre au film le dit : « Un jour en vaut deux, la nuit vaut une heure – c’est l’été – Quatre-vingt-douze jours » [50]. Le film C’est l’été 1981. Des jeunes gens au bord d’une plage, les filles dansent, les garçons boivent, tout le monde s’amuse, parle musique, hors de tout >>>>>>>
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Le témoin
Свидетель / août 2023 Réalisateur : David Dadounashvili, ex-décorateur, mandaté par les ministères russes de la culture et de la défense. Pour les téméraires : la bande-annonce... https://www.film.ru/trailer/2560925 ____________________ ____________________ La propagande russe passe désormais par le cinéma, conformément aux directives officielles, dessinant le profil du « héros » dans l’air du temps : violent, mystificateur, effroyable. Prenons Le Témoin… à témoin. Un film que >>>>>>>
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La Lettre inachevée
Неотправленное письмо __________________________ Parler d’un film soviétique en temps de guerre russe n’est ni aisé, ni sans risques ! Remonter le temps pour éclairer le présent ? Peut-être. La resortie de La Lettre inachevée de Mikhaïl Kalatozov (1959) est une occasion. D’origine géorgienne, le réalisateur était bien connu dans ces années-là, en particulier pour Soy Cuba et Quand passent les cigognes. La Lettre inachevée (Неотправленное письмо – en russe « La lettre non envoyée ») >>>>>>>
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La femme de Tchaïkovski
________________ 1872, Moscou [86], ville sombre et boueuse. Dans le salon de Ekaterina Khvostova-Souskhova [87] s’amuse l’élite artistique. On parle français, on boit, on chante, on danse. C’est un monde d’avant, sans électricité, sans lumière. Une jeune femme en retrait, un peu plus de vingt ans, n’en perd pas une miette, attentive à Piotr Ilitch Tchaïkovski (Odin Biron), le compositeur – et pianiste – à la renommée croissante dans les milieux cultivés [88]. Antonina Milioukova >>>>>>>
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Elena
Le dernier film de Sviaguintsev – Faute d’amour – invite à revenir sur les films précédents du réalisateur. En particulier sur Elena, 2012 (Russie : 2011). Nous avons : – Elena/Lena, environ 60 ans, infirmière, mariée à Vladimir (Nadiejda Markina) – Vladimir : environ 70 ans, qui a « réussi » (Andréï Smirnov) – Ekaterina/Katia, jeune femme moderne, fille de Vladimir (Elena Liadova) – Serguéï, la quarantaine, fils de Elena, looser, vaguement alcoolique (Alexéï Rozine) – >>>>>>>
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Compartiment N° 6
Nous sommes en compagnie de Laura, étudiante en archéologie et finlandaise (Seidi Haarla) et de Liokha [116] (Iouri Borisov), ouvrier et russe. Laura entreprend, un hiver finissant, de se rendre à Mourmansk : elle veut voir les pétroglyphes, symboles de « permanence » depuis la préhistoire, récemment découverts. Elle doit partir avec sa professeure qui est aussi son amoureuse, Irina (Dinara Droukarova [117]), une « amoureuse » un rien mondaine qu’il ne faut pas présenter comme >>>>>>>
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Bouge pas, meurs, ressuscite
Pas de bande-annonce correcte, mais le film intégral, non sous-titré Caméra d’or au Festival de Cannes 1990 ______ Le titre du film - Замри, умри, воскресни - fait référence à un jeu d’enfance du style « un, deux, trois, soleil » - à cette nuance près que pour les orthodoxes, « ressuscite - Воскресни » est le mot majeur de la fête de Pâques : « Christ est ressuscité ». Ce qui donne au film un arrière-plan spirituel que le réalisateur assume pleinement. Un lieu Nous sommes à Soutchan >>>>>>>