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Geneviève Sellier
Geneviève Sellier est Professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne. Spécialiste des approches « genrées » du cinéma et de la télévision, elle a publié notamment :
– La Drôle de guerre des sexes du cinéma français, 1930-1956, avec Noël Burch (1996, réed. 2005) ;
– La Nouvelle Vague, un cinéma au masculin singulier (2005) ;
– Ignorée de tous… sauf du public : quinze ans de fiction télévisée française, avec Noël Burch (2014).
Elle a co-dirigé Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d’après-guerre1945-1958 (2015).
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Scandal
Série états-unienne de Shonda Rhimes, diffusée entre 2012 et 2018 sur ABC (7 saisons, 124 épisodes de 41 minutes) Pourquoi j’ai adoré la série Scandal ! En avril 2018 a pris fin Scandal de Shonda Rhimes [1], une série états-unienne particulièrement innovante, bien que diffusée sur les networks et donc soumise aux contraintes des annonceurs publicitaires, contrairement aux séries diffusées sur les chaînes par abonnement comme HBO ou Netflix. Avec Scandal, Shonda Rhimes, productrice >>>>>>>
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Sandra Laugier, "Nos vies en séries"
Sandra Laugier Nos vies en séries. Philosophie et morale d’une culture populaire Climats, Flammarion, 2019 Sandra Laugier a popularisé et commenté en France les œuvres du philosophe américain Stanley Cavell sur le cinéma [3], et son dernier ouvrage sur les séries télévisées est largement inspiré de cette approche du cinéma comme expérience morale. Il s’agit de prendre acte d’une démocratisation culturelle qui a commencé avec le cinéma et qui continue aujourd’hui avec les séries >>>>>>>
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Sages-femmes
______________________________________ La crise de l’hôpital public a suscité récemment des films intéressants, notamment La Fracture (Catherine Corsini, 2021). La question de l’accouchement et les figures de sages-femmes sont présentes aussi dans C’est la vie (Julien Rambaldi 2021), comédie « à la française » qui est en revanche un florilège de toutes les caricatures qu’on peut faire sur le sujet, avec un point de vue masculin. On peut citer aussi Sage-femme (Martin Provost 2017) mais >>>>>>>
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Sage Femme
avec Catherine Frot et Catherine Deneuve Le film s’ouvre sur une salle d’accouchement où une sage-femme met au monde un bébé dans une atmosphère chaleureuse. Claire, la sage-femme, protagoniste principale, est incarnée par Catherine Frot. C’est à travers elle que nous est racontée l’histoire des retrouvailles entre deux femmes, l’une, la cinquantaine, au tournant de sa vie professionnelle (la maternité où Claire travaille depuis plus de vingt ans doit fermer au profit d’une structure >>>>>>>
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Roma
Après une brillante carrière hollywoodienne (son dernier succès est le discutable Gravity), le cinéaste mexicain Alfonso Cuaron choisit de revenir à son enfance dans un milieu favorisé de Mexico, en décentrant son regard sur la nounou indigène avec qui il a gardé des liens très forts. Ce choix inhabituel à propos d’un récit d’enfance autobiographique, le plus souvent construit à partir du point de vue de l’enfant, est d’autant plus intéressant que la protagoniste cumule toutes les >>>>>>>
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Rien à perdre
________________________________ J’ai ressenti en regardant Rien à perdre le même malaise que lors de la projection de À plein temps (Eric Gravei, 2022). Pour raconter les difficultés d’une mère de famille, le film écrase son personnage sous toutes les formes d’aliénation et d’oppression. Ce qui est absent dans les deux cas, c’est la capacité d’agir des individues. Sylvie (Viriginie Efira), mère célibataire de deux garçons, est serveuse dans une boite de nuit. Un soir où elle a >>>>>>>
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Rien à foutre
Dans Rien à foutre, Adèle Exarchopoulos est entourée d’acteurs non professionnels, les employé·es de la compagnie low cost Wing, et incarne Cassandre, hôtesse de l’air belge affectée aux moyens courriers, qui vit à Lanzarote, une île des Canaries entièrement tournée vers le tourisme, en colocation avec d’autres filles dont on ne saura pas grand-chose. L’originalité du film n’est pas tant de mettre en scène une actrice au milieu de non-professionnel·les (sorti très récemment, Ouistreham >>>>>>>
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Revoir Paris
Au début de la projection de Revoir Paris, je craignais le pire : on est dans le centre de Paris, chez les bobos : Mia (Virginie Efira) est traductrice de russe, Vincent (Grégoire Colin), son compagnon, est chef de service dans un hôpital parisien, elle parcourt Paris sur une grosse moto en blouson de cuir et jean ; ils se rejoignent pour diner dans une brasserie branchée ; il la quitte peu après, obligé, lui dit-il, d’aller superviser une nouvelle dans son service (Mia apprendra >>>>>>>
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Reprise en main
Après vingt ans de documentaires, y compris avec François Ruffin (J’veux du soleil ! en 2019 et Debout les femmes ! en 2021), Gilles Perret passe avec succès à la fiction. Cette réussite s’explique par le lien très étroit entre l’histoire racontée et son auteur, y compris le cadre impressionnant de la vallée de l’Arve (Haute-Savoie) dont Gilles Perret est natif. Fils d’ouvrier, il a fait des études d’ingénieur avant de se tourner vers le cinéma. Il ressemble donc comme un frère à ses >>>>>>>
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Rebelles
Allan Mauduit est un des trois créateurs de la série burlesque Kaboul Kitchen (Canal +, 3 saisons, 2012-2017) qui se passe dans un Afghanistan d’opérette. Il met cette fois-ci son talent comique au service des actrices Cécile de France, Audrey Lamy et Yolande Moreau qui forment un trio d’enfer dans cette comédie policière. Il déclare : « En Angleterre, en Belgique ou aux États-Unis, la classe ouvrière, ce sont des personnages qu’on embarque dans des comédies dramatiques, dans des >>>>>>>
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Radioactive
Sorti la semaine du confinement, ce biopic britannique sur Marie Curie, réalisé par Marjane Satrapi, n’est pas un film d’animation comme on pourrait l’inférer de la personnalité artistique de la réalisatrice, mais une reconstitution historique formellement assez conventionnelle de la vie de Marie Skłodowska depuis son arrivée à Paris en 1891 jusqu’à sa mort en 1934, adaptée à partir d’un très original roman graphique de l’Américaine Lauren Redniss [6]dont il ne reste pas grand-chose. >>>>>>>
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Qu’est-ce qui change avec l’émergence des femmes cinéastes ? Le cas français
Colloque " (A)Symétrie" Le colloque de l’Institut universitaire français (IUF) 2017 s’est déroulé à Bordeaux du 17 au 19 novembre 2017. Il a exploré la thématique de L’(A)symétrie en raison de sa grande transversalité des sciences humaines et sociales aux sciences réputées « exactes », en passant par les arts et la médecine. Geneviève Sellier y a fait une intervention. Cette vidéo a été retirée du site de l’IUF.
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Pupille
Avec Gilles Lelouche, Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain, Olivia Côte Pupille est une sorte de docu-fiction qui ambitionne de décrire de la façon la plus précise et subtile possible, le parcours de l’adoption, en France aujourd’hui. La réalisatrice tresse très habilement le parcours de la mère accouchant sous X, puis du bébé pris en charge par les travailleurs/ses sociaux, et en parallèle le parcours de la mère adoptante depuis ses premières démarches jusqu’à la prise en charge du >>>>>>>
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Présidents
On rit beaucoup devant le dernier film d’Anne Fontaine, qui tourne en dérision gentiment deux de nos anciens présidents dont le point commun est de n’avoir fait qu’un mandat : l’un, Nicolas (Jean Dujardin), s’est fait battre par l’autre, François (Grégory Gadebois), qui a renoncé à en briguer un second… Rendus tous deux à la vie civile, à un âge encore vert (en tout cas en politique), ils s’emmerdent… malgré la chance qu’ils ont d’avoir des compagnes aussi dynamiques que >>>>>>>
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Profession du père
Sorj Chalandon vient de publier Enfant de Salaud (Grasset, 2021) où il poursuit l’exploration des souffrances provoquées par les violences physiques et psychologiques que lui a fait subir son père. Profession du père, publié en 2015, racontait déjà son enfance d’enfant martyr fasciné par un père mythomane et tyrannique. L’adaptation de Jean-Pierre Améris et Murielle Magellan a le grand mérite d’utiliser l’immense talent de Benoit Poelevoorde pour donner consistance à ce père terrifiant >>>>>>>
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Pris de court
avec Virginie Efira, Gilbert Melki, Marilyn Canto Virginie Efira, qui porte le film sur ses épaules avec beaucoup de conviction, est une joaillière, mère de deux garçons, dont l’ainé, Paul, est adolescent, qui débarque à Paris du Canada après la mort de son mari, et se retrouve sans travail après que la bijouterie qui l’avait engagée s’est dédite. Après plusieurs tentatives vaines, elle accepte provisoirement d’être serveuse dans une brasserie, sans le dire à ses enfants. Nous >>>>>>>
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Prendre le large
Édith, ouvrière dans le textile (Sandrine Bonnaire), se retrouve sur le carreau à la cinquantaine, parce que son entreprise délocalise au Maroc. Veuve et seule (son fils habite Paris), elle décide, pour continuer à travailler, de suivre l’entreprise de l’autre côté de la Méditerranée, au lieu de percevoir ses indemnités de licenciement, malgré les avertissements inquiets de la DRH et de ses collègues. Elle va à Paris prévenir son fils de son départ, mais il lui a caché qu’il vit en >>>>>>>
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Police
Trois flics se portent volontaires pour conduire un Tadjik à l’aéroport de Roissy, en exécution d’un arrêté d’expulsion. Anne Fontaine nous les présente brièvement dans leur vie plus ou moins calamiteuse à travers la journée qui précède cette mission. Quand ils embarquent dans la Kangoo pour aller chercher l’homme dans un centre de rétention en proie à un incendie, on a compris qu’Eric (Grégogy Gadebois) ne maîtrise plus rien de sa vie de couple, que Virginie (Effira), mère d’un enfant >>>>>>>
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Place publique
Depuis qu’Agnès Jaoui réalise des films, elle écrit ses scénarios avec Jean-Pierre Bacri qui incarne souvent une figure masculine à la fois macho et pitoyable, alors qu’elle joue des personnages féminins qui subissent la misogynie ordinaire. Dans Parlez-moi de la pluie (2008), elle incarnait une écrivaine féministe à succès qui tentait de se faire élire députée à Montpellier, suite à l’obligation faite aux partis de présenter des listes paritaires. Elle faisait l’amère expérience d’une >>>>>>>
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Photo de famille
avec Vanessa Paradis, Jean-Pierre Bacri, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps, Chantal Lauby Si vous êtes comme moi doté.e d’une fratrie aussi attachante que compliquée, que vous venez de vous résigner à « placer » votre mère (ou votre grand-mère) dans une maison de retraite aussi « bien » soit-elle, que vous essayez d’être à la hauteur avec vos enfants sans être sûr.e d’y arriver, alors vous aurez du mal à ne pas vous laisser prendre par Photo de famille... Cerise sur le gâteau, le >>>>>>>