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Aurore Renaut
Aurore Renaut, maîtresse de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel (Université de Lorraine) ; a publié notamment Les Femmes dans la série Nicolas Le Floch, quelques éclats de Lumières, dans Geneviève Landié, Bernard Papin, Alain Sebbah (dir.), Nicolas Le Floch, un « expert » au temps des Lumières, L’Harmattan/INA, coll. « Les Médias en actes », Paris, 2014, pp.217-235.
« Angélique, une série de corsage et d’épée », Sociétés et représentations n°49, juin 2020, pp. 223-231
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This is us
Série étatsunienne Un mélodrame masculin Le genre du mélodrame a depuis ses débuts été associé au féminin : qu’il s’agisse des personnages principaux mis en scène ou du public auquel il s’adresse en premier lieu. Il y a toutefois toujours eu des exceptions et des mélodrames ont pu placer des hommes au centre de la représentation (que ce soit les mélodrames muets de Frank Borzage dès l’époque du muet, certains Minnelli dans les années 50 ou les personnages de pères éplorés de plus en >>>>>>>
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The Bigamist
Dernier des cinq films de cinéma réalisé par Ida Lupino dans les années 1950, The Bigamist est aussi le seul où elle apparaît comme actrice aux côtés d’une autre comédienne de premier plan à l’époque, Joan Fontaine, et de Edmond O’Brien qui avait déjà joué dans Le Voyage de la peur la même année. Comme les autres films de la cinéaste, The Bigamist met en lumière un phénomène social invisible à Hollywood durant le Code Hays, à savoir le double mariage d’un homme, présenté comme >>>>>>>
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Outrage
Outrage. Dès le titre, nous sommes plongés au cœur du cinéma d’Ida Lupino. Bien que le film traite d’un viol, un crime rarement porté à l’écran en 1950 et encore moins à Hollywood, on ne pourra jamais en dire le nom. « My daughter was brutally attacked » (« Ma fille a été brutalement agressée »), dira le père d’Ann à la police le soir de son agression. Dans le cinéma de la réalisatrice, les personnages féminins sont au cœur d’intrigues où après avoir été des victimes (abandonnée, >>>>>>>
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Le Bazar de la Charité
Fiction historique luxueuse coproduite par TF1 et Netflix, Le Bazar de la Charité (2019) est une mini-série de huit épisodes de 52 minutes, imaginée par Catherine Ramberg et écrite avec Karine Spreuzkouski. C’est aussi une femme qui dirige la production, Iris Bucher ; le seul homme à occuper un poste clé étant le réalisateur, Alexandre Laurent. On le voit bien à travers les personnes qui dirigent le projet : Le Bazar de la Charité est une affaire de femmes. Devant l’écran, les trois >>>>>>>
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Harry Bosch
Série policière produite et diffusée par Amazon depuis 2014 (6 saisons de 10 épisodes de 52 mn Autant prévenir tout de suite : je n’ai jamais lu les romans de Michael Connelly, il ne s’agira donc pas ici de comparaison entre la série et les romans. Mais il serait très intéressant de vérifier si ce que j’analyse dans la série est aussi valable dans les livres. Avis aux amateur/trices ! Mise en production par Amazon en 2014 avec l’acteur Titus Welliver dans la peau du charismatique et >>>>>>>
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Good Girls Revolt
Les hommes, tous des salauds ? Lancée sur Amazon Video en octobre 2016, Good Girls Revolt est une série qui s’énonce dès son titre comme féministe. Dès son sujet aussi, puisqu’elle s’intéresse au combat mené par les employées du magazine Newsweek pour avoir le droit de postuler aux mêmes emplois que les hommes. La série n’a pas manqué d’être comparée à Mad Men dont elle serait en quelque sorte le pendant féminin et avec laquelle elle partage la même reconstitution soignée des années >>>>>>>
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Charlie Chaplin, le génie de la liberté
Le nouveau documentaire consacré à Charlie Chaplin par François Aymé et Yves Jeuland présente de grandes qualités. Sa longueur inhabituelle pour ce genre de film (presque 2h30), l’accès que les auteurs ont eu à des sources inédites, le recours à des archives et aux films de Chaplin, parfaitement articulés au propos, en font la grande force et nul doute qu’il fera effectivement date. C’est en tout cas ce qu’assène unilatéralement la critique : « un doc brillant sur les sources >>>>>>>
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Boardwalk Empire
« Un temps où les hommes étaient des hommes et où les femmes portaient des jupes ». D’emblée, par cet argument promotionnel un peu provocateur qui a accompagné son lancement, Boardwalk Empire, donne le ton : la série nous plonge dans la ville d’Atlantic City pendant la Prohibition et si la production se doit de présenter des personnages féminins complexes pour répondre aux nouvelles normes des séries américaines qui se veulent (se doivent d’être) plus politiquement correctes en termes >>>>>>>
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Allen v. Farrow
Comme l’évoque Sam Adams dans l’article publié sur Slate.fr il y a quelques jours , nous sommes tous familiers de la voix de Woody Allen. Tous ceux qui ont vu, aimé ses films, sont habitués à son timbre de voix et à son débit. Une voix qui colle parfaitement avec le personnage de sympathique loser qu’il a créé et façonné depuis de nombreuses décennies et avec lequel le public s’est tout de suite trouvé en empathie. Dans Allen v. Farrow, les documentaristes présentent Woody Allen à >>>>>>>